Gros titre qui attire l’attention, n’est-ce pas!?
On me demande parfois pourquoi la pratique du golf et les leçons sont assez coûteuses à prendre. Le golf est effectivement un sport plus dispendieux que le soccer, le baseball ou même l’hockey pour la majorité des amateurs. Cependant le marché étant ce qu’il est, on remarque depuis quelques années un ajustement des prix vers le bas pour les parties jouées. La compétition entre les clubs de golf, les regroupements de terrains (formule PAR, club Links, etc.,), la popularité du golf pour la classe moyenne et les juniors ont fait descendre le prix moyen d’une partie au courant des dernières années.

Mais pourquoi les prix des leçons de golf stagnent ou grimpent quelques peu?

Je vais énumérer quelques raisons pour valider le coût de ces dites leçons.

-On ne devient pas enseignant simplement en lisant quelques livres de golf ou en visionnant des capsules golfiques à Golf Channel. La formation d’enseignant professionnel (CPGA pour moi) requiert des formations coûteuses chaque année pour être formée comme «Enseignant Débutant, Enseignant Intermédiaire, Enseignant Nouveaux Compétiteurs, Enseignants Élites, etc.». C’est en quelque sorte une formation continue que l’Association des golfeurs professionnels du Canada oblige à ses membres enseignants. L’objectif est d’être apte à enseigner à tout golfeur et golfeuse de tout niveau. Certaines formations sont obligatoires, tandis que d’autres sont optionnels dépendamment de la direction et des objectifs du professionnel.

-La leçon, mais aussi le suivi. Malgré que je charge pour des leçons de 50 minutes à une heure, le suivi du cours continue pour moi arrivé à la maison. Je trouve important d’envoyer une fiche d’entraînement et d’éducatif à mes élèves (par courriel la plupart du temps) pour qu’ils sachent sur quoi s’entraîner et développer dans leurs séances autonomes.

Je passe en moyenne de 20 à 30 minutes après la leçon pour envoyer un résumé de cours(éducatifs, analyses vidéos, photos ou des aspects physiques et mentaux). Mon but premier est que mon élève chemine à son mieux et le plus rapidement possible. Il faut par contre se rappeler que le golf est un long voyage amusant!

-L’expérience et le «background de l’enseignant». Certains enseignants ont la réputation d’avoir fait leur preuve au sein de l’AGP et du CPGA au fil des années, d’autre au sein des sports-études et des programmes scolaires, ou encore par un «bouche à oreille» de leur excellente pédagogie. Pour ma part, je me tire très bien d’affaire avec mon C.V golfique comme compétiteur, mais aussi par mes fonctions d’enseignant dans les programmes de golf scolaire (Cégep et secondaire) et aux privés. De plus, mon expérience universitaire (ancien membre et capitaine du Rouge et Or au sein de la meilleure équipe canadienne universitaire depuis quelques années (par ses championnats remportés, la qualité de son programme, des technologies à sa disposition et du coaching staff). Mon deuxième baccalauréat en enseignement présentement en cour me donne une certaine notoriété additionnelle. Pas besoin d’ajouter que toutes ces formations m’ont coûté un bon montant! Je ne suis pas devenu un bon enseignant et un bon compétiteur par la simple lecture de livres de golf!

Je considère donc que mon expertise d’enseignant mélangé à mon haut niveau de compétiteur a une certaine valeur. Méfiez-vous des enseignants qui chargent 30$ sur tuango! Sinon, demandez leur parcours golfique et leurs formations! D’un autre côté, selon les statistiques du CPGA, 4 élèves sur 10 changent de professeur de golf l’année suivante. Pour être certains que votre futur enseignant répond à vos besoins, posez-lui des questions sur son curriculum et comment il fonctionnera dans votre progression. Vous serez peut-être plus longtemps avec le même enseignant!

Les enseignants charlatants

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